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Du nouveau pour le paiement en ligne et le e-commerce : Paylib, concurrent français de Paypal ?

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LANCEMENT ET MISE EN OEUVRE DE PAYLIB DEPUIS FIN SEPTEMBRE 2013 BNP Paribas, Société générale et la Banque postale ont annoncé mardi 17 septembre 2013 le lancement d’un nouveau service de paiement numérique, destiné à sécuriser les transactions de leurs clients, particuliers et commerçants, spécifiquement adapté à l’achat sur mobile. 


Baptisé « Paylib », ce moyen de paiement propose aux usagers des trois banques françaises de régler leurs achats en ligne à partir d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’une tablette sans communiquer leurs coordonnées bancaires et via une nouvelle icône insérée dans les principaux sites de e-commerce.

 

La nouvelle offre, déployée sur internet et sous la forme d’applications iOS et Android, se veut une réponse au service américain PayPal (groupe eBay), qui a déjà convaincu près de 7 millions de Français et qui donne à ses utilisateurs la possibilité d’effectuer des transactions avec une adresse de courrier électronique. Pour rivaliser, PayLib compte notamment miser sur la simplicité, éliminant certaines étapes des procédures de vérification. 
Mais PayLib n’est pas un service ouvert comme PayPal. Etant associé à des banques françaises, il est réservé aux personnes y ayant leurs comptes. D’ailleurs, cela est un autre argument mis en avant pour gagner les clics des internautes : vos informations ne sortent pas de votre banque et ne passent pas par un service tiers du genre PayPal.

 

La confidentialité sera-t-elle un argument suffisant ? 


Actuellement, 23 millions d’utilisateurs de comptes bancaires peuvent profiter de cette nouvelle offre. 
Des sites de e-commerce comme Ventesprivees.com, Leroy-Merlin et PriceMinister avaient annoncé leur intention d’utiliser cette nouvelle solution de paiement en ligne mais Paylib n’apparait pas encore sur ces sites.Certains partenaires potentiels seraient réticents vis-à-vis de cette nouvelle solution, se remémorant le flop de la plate-forme Kwixo, lancée par le Crédit Agricole. 
Il ne reste plus qu’à attendre et observer. On verra bien si la nouvelle icône s’installera sur les sites de e-commerce et attirera d’autres banques comme le Crédit Agricole, la BPCE ou le Crédit mutuel vers cette nouvelle solution. D’autres services pourraient également apparaitre dans l’Hexagone, financés par de grandes firmes américaines comme Google par exemple… (Google Wallet ne fonctionnant qu’aux Etats unis pour l’instant).


10/02/2017
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Le m-commerce en France aujourd’hui : ce qu’il faut savoir

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Le m-commerce, c’est la vente en ligne par les téléphones mobiles, smartphones et PDA(1). Il nécessite le développement d’applications spécifiques adaptées à leurs affichages et fonctionnements. Il n’est pas lié aux paiements par mobile (qui lui n’est possible que sur les téléphones équipés de la puce NFC(2)) : comme pour le e-commerce, le m-commerce fonctionne via le paiement par CB, virement,… (Paypal propose déjà une application spécifique au m-commerce).

 

C’est un nouveau canal de vente qui offre de nombreux avantages et promet d’en développer beaucoup d’autres. Côté client, il permet déjà de bénéficier de nouveaux outils : scanner les articles en boutiques, prendre l’avis des consommateurs, partager, comparer avant d’acheter, dématérialiser les cartes de fidélité, les coupons de réduction. Côté entreprise, c’est le moyen de renforcer la proximité, augmenter la fidélité, gagner en image de marque, proposer des outils utiles à vos clients, mieux connaitre leur profil pour mieux répondre à leurs attentes.
Et nul doute que les médias sociaux, de part leur pouvoir communautaire, viendront enrichir ces nouveaux échanges et développer le shopping social : faciliter les achats groupés, partager les nouveautés, promouvoir les produits phares…

 

Alors oui, le m-commerce a un bel avenir devant lui. Mais il y a encore quelques freins à lever :
La technologie sur les mobiles n’est pas encore harmonisée, les systèmes d’exploitation étant différents d’un constructeur à l’autre et en pleine évolution. Mais cela avance, l’arrivée du html5 notamment devrait faciliter le développement de ces applis.
De nombreux internautes ne sont encore pas convaincus par la sécurité et restent dubitatifs sur certains services tels que la géolocalisation ; nous sommes en France très attachés au respect de la vie privée.


Selon les sources et les enquêtes, on annonce entre 3 et 12 millions d’internautes français qui se seraient déjà essayés au m-commerce… Ce que l’on sait, c’est que cette technologie est en forte progression mais que les ventes dégagées à ce jour ne représentent pas un chiffre d’affaire significatif.
⇒ Les coûts de développements et de maintenances restent encore élevés pour espérer un ROI moyen terme. Les grandes enseignes, disposant de budgets conséquents, y sont déjà et/ou y travaillent ; et nous les en remercions. A ce jour, on y trouve essentiellement la grande distribution, les franchises de prêt à porter, d’articles culturels et tout ce qui est facilement dématérialisable (site d’informations, jeux en ligne, billets SNCF, RATP, …). A nos amis PME/TPE, nous conseillons plutôt de patienter un peu. Mieux vaut aujourd’hui concentrer ses investissements dans le e-commerce et la communication qu’il nécessite. Bientôt, ce nouveau canal sera plus abordable : une solution Magento existe déjà sur iPhone, iPad et Androïd(3) et Prestashop a annoncé la sortie de son module m-commerce pour le 15 novembre. A suivre…


10/02/2017
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